Sans cédille...
Mardi soir, six jeunes imbéciles, dont deux filles, sont entrés dans une boite de nuit gay de Besançon et ont agressé une demi-douzaine de clients, évidemment tous homosexuels. Les alguazils ont fait diligence et ont arrêté les agresseurs, qui arboraient (pratique pour les reconnaître) des matraques et des chaînes pas tout à fait décoratives. Ils nient avoir voulu pratiquer un crime homophobe, mais avouent l’agression.
Eh bien je suis choqué !
Premièrement, ces gars-là, de toute évidence, quand ils mangent des coquillettes, c’est du cannibalisme… Non mais vous imaginez ? Même s’ils sont réellement passés à côté de l’aspect gay (ce qui n’est pas prouvé, mais après tout, des arcs en ciel partout et des mecs qui s’embrassent, c’est peut-être trop discret pour les gars de Besançon…), comment pensaient-ils s’en tirer ?
Deuxièmement… C’est quoi cette info ? Chaque détail va à l’encontre de tous les clichés du genre ! De la délinquance urbaine, à Besançon ?! Des filles armées de matraques et de chaînes dans une bande ?! Six agresseurs qui s’en prennent à six homosexuels plutôt que d’en tabasser un seul à un coin de rue mal éclairé ou bien de tenter de trucider tous les clients de la boite ?!
Enfin, en Août à Besançon, je suppose qu’il n’y a pas plus de six clients dans ce genre d’établissements. Je ne savais même pas qu’il était seulement possible d’avoir un bar gay dans un lieu aussi… provincial. Il n’y a que 222000 bisontins dans ce chef lieu du Doubs, ville d’art et d’histoire (c’est l’ancienne Vesontio de la Guerre des Gaules) dotée d’un centre historique uniquement par rapport à son pourtour encore moins remarquable.
J’en veux pour preuve l’enseigne du Privé, la boite où a eu lieu l’algarade…