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Côté Beurre
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27 octobre 2008

... et non pas vivre pour manger ?

Voici un billet sur le label Bio publié le 18 novembre 2005, plus que jamais d’actualité à l’époque opaque du « mangerbouger.com »… Et que bien des écolos à la petite semaine feraient bien de lire. Remarquez, ils seraient capables de ne pas me croire…

La grande tendance est à la nourriture bio, ou "organique". En France, il s'agit d'un budget énorme, aux Etats-Unis, c'est quinze milliards de dollars par an que rapporte l'engouement environnemental de la population, lasse sans doute de trouver des produits chimiques peu ragoûtants dans son assiette.

Mais qu'est-ce qui fait dans ce pays qu'un produit est considéré comme organique ? Si la législation européenne est plus ou moins claire en fonction des denrées, celle des Etats-Unis est largement plus floue. De nombreuses organisations, notamment les groupes anti-OGM, cherchent à clarifier la situation.

Au pays des hamburgers, trente-huit ingrédients de base d'origine spécifique sont déposés et reconnus de par la loi fédérale comme étant "organiques". Après, ça dépend des Etats. Il s'agit d'un critère mal défini, au mieux, pas d'un gage de qualité, mais c'est une assurance de traçabilité et d'authenticité.

Cependant, les entreprises peuvent marquer sur l'emballage de ce qui est vendu en magasin, où que ce soit dans le pays, la mention "organic food" même si il ne contient qu'un seul de ces ingrédients, et ce même si cet unique ingrédient n'entre qu'à moins de 5 % dans la composition de ce produit fini...

Ne croyez pas que l'Europe est à l'abri de tels manquements : Sachez que dans notre pays épris de traçabilité et haineux des "vilains Américains pas beaux" il n'existe que peu de produits protégés par une appellation contrôlée ou un dispositif similaire, et dont la fabrication et la composition sont garanties.

Les normes même les plus strictes admettent que le chocolat en barres puisse comporter des insectes moulus, inévitables accidents d'usines, et l'Orangina continue de se vendre bien qu'elle ne soit rien de plus que des résidus de jus d'orange déjà pressé dilués dans de l'eau même pas minérale.

Mais vous croyiez quoi, bande de végétaliens, écolos qui culpabilisent et crient au meurtre dés qu'on touche à un poil de vachette ? L'additif est le revers de la médaille de l'hygiène et de la conservation. Malgré tout, nous mangeons plus, plus sainement et des produits plus goûteux qu'il y a seulement trente ans.

Bien sûr, il doit y avoir un juste milieu, mais entre le bout de gras qui a ranci suspendu dans une hutte en bouse au sol de terre battue accompagnée de lait non traité au sortir de la vache et la viande conditionnée sous plastique du supermarché accompagnée de lait stérilisé, je sais ce que je préfère.

Et je ne vous parle pas des siècles passés... C'est l'atome ou la bougie. Le conditionnement, s'il est parfois abusif comme tout système, reste l'assurance d'une nourriture comestible, qui ne rend pas malade. De la pasteurisation à la production de masse, on peut s'estimer heureux d'avoir plus que juste à manger.

Bio_Inside

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Commentaires
E
Cher lecteur,<br /> <br /> Vous avez décidément du temps à perdre, et vous devez être maso, puisque vous êtes revenu (pour une deusième couche ?) sur un blog que vous méprisez... Vous avez dû éprouver de la colère, et non de l'ennui, pour que cela vous tienne à coeur ainsi !<br /> <br /> Vous faites partie, sans doute, de ces mesquins qui écrivent des lettres d'insulte et de dénonciations (sans doute anonymes) aux voisins bruyants, au fisc, à la police, ou aux agences et aux banques pour casser du sucre sur le dos des gens... Ou même aux producteurs des émissions de télé qui vous ont déplu.<br /> <br /> Vous allez rire, mais... quand je regarde la télévision et que je tombe sur un programme que je n'aime pas, je zappe ! C'est ainsi que le lectorat (ou le public) rend son jugement. C'est plus démocratique encore que ce que vous faites.<br /> <br /> Vous parlez de démocratie (en confondant ce terme avec un autre, mais soit...), très bien... Parlons de liberté. Vous avez le droit de vous exprimer, et moi aussi. Mais la liberté s'arrête où commence celle d'autrui. Ce que vous faites, c'est m'invectiver sur MON espace, de la même manière que vous pourriez m'envyer une lettre anonyme ou venir me voir pour m'insulter.<br /> <br /> Après tout, JE n'impose pas MON blog comme VOUS répandez VOS commentaires désobligeants.<br /> <br /> Si vous avez quelque chose à dire, dites-le... chez-vous, sur votre espace, si vous en avez un. Je ne vous en empêche pas. Mais je n'irai pas vous lire, puisque ça ne m'intéresse pas.<br /> <br /> Quant à votre avis... Eh bien si j'ajoute votre petite diatribe aux quelques commentaires du même genre que j'ai reçu, je m'aperçois 1) qu'il y en a encore beaucoup moins que de commentaires élogieux, et 2) que certains ont le même style et la même orthographe déplorable... Je vous soupçonne donc d'être un lecteur "mécontent" qui revient souvent, et/ou de manquer d'originalité !<br /> <br /> Comme par hasard, je reçois ce genre de commentaires quand je m'attaque aux diverses formes du politiquement correct et du prêt-à-penser... Preuve que, même si je peux avoir tort dans ce que j'affirme, j'ai raison de le dire rien que pour secouer le cocotier. Bref.<br /> <br /> Que vous soyiez revenu une seule fois ou plus, peu m'importe : Cessez, si vous n'aimez pas. Vous ne faites du mal qu'à vous-même, et vous vous prenez trop au sérieux... comme ce blog.
L
J'aime prendre quelques minutes pour me divertir et me changer les idées et je suis tombé sur ce blog,et là catastrophe. Mes idées se sont assombris et mon divertissement s'est transformé en un royal ennui. Pour moi la connerie humaine c'est d'écrire de tels absurdités et débilités sans goûts ni saveurs. Et si je veux dire que je trouve ça nul et chiant à souhait, j'ai tout à fait le droit de m'exprimer et d'en faire part aux lecteurs. La démocratie vous connaissez? Ce qui cloche, et cela n'engage que moi, c'est que je n'aime ni votre façon de décrire ou critiquer les choses, ni votre façon de tourner ces mêmes choses à votre avantage ou à celui du plus grand nombre. Ma paroisse n'est pas la votre et mes idées sont miennes!
E
La connerie humaine m'atterre : Comment peut-on perdre du temps à lire un message qu'on n'aime pas, puis perdre du temps à laisser un commentaire en termes empiriques du style "c'est nul" plutôt que "je n'aime pas"... Sans même dire ce qui cloche ?<br /> <br /> J'aime les commentaires de ce genre, parce qu'ils me prouvent que je tiens le bon bout, fût-ce avec un ancien billet !
L
Nul à souhait ce message.
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