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Côté Beurre
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10 mai 2008

Une pensée pour Pascal :

Une fois encore, alors que j’ai pourtant une vie, le monde et l’actualité viennent troubler ma paix intérieure et provoquer une réaction sur ce blog. Eh oui, c’est ainsi, le monde a parfois ses ragnagnas, et vous cherche noise alors que vous ne lui avez rien fait, vous inondant de sang dégueu… Une fois par mois ou plus, le spam en provenance de l’équipe hotmail, et autres fausses newsletters.

Parfois, le monde vous envoie ses pertes blanches : ce mois-ci, la déclaration de revenus… Mais brisons-là cette métaphore ignoble.

Dans l’assiette de l’actualité, on vient de me servir l’équivalent du navet à la forme suggestive : la mort de Pascal Sevran. A seulement 62 ans (officiellement), on pourrait penser qu’il n’a pas eu le temps de devenir comme les vieux croulants qu’il amusait à longueur d’émissions traînantes, rosâtres, cabaretières, gentillettes et gominées de partout … C’est mal connaître cet animal social.

Pascal Sevran était le type même du faux vieux. Tout simplement odieux.

On dit que ce dinosaurien de la télé est devenu con avec l’âge… C’est faux. Pascal Sevran est graduellement devenu aigri, tout en restant ce qu’il a toujours été : Le Roi des Ragots, le Prince de la Médisance, le Duc de la Dénonciation Abusive et le Baron de la Calomnie. Lisez les multiples tomes de son journal si vous ne me croyez pas : sa carrière parle d’elle-même.

Joie : l'âme de concierge de ce petit cloporte retourne enfin vers la fente infernale d'où ses reptations l'extirpèrent.

Sans aucun doute, cet esprit nationaliste qui avait vingt ans de retard par rapport à son corps se serait plu sous l’occupation. Il aurait fait florès en tant que collabo, présentant quelque revue pro-teutonne, et retournant sa veste à la libération… Il a longtemps caché son homosexualité, ou n’a pas fait cas de ce secret de polichinelle, à la différence d’Alex Taylor qui a perdu son poste à Antenne 2 pour l’avoir mentionné une seule fois.

Point n'est besoin de rappeler ses multiples phrases assassines, racistes et malvenues comme celles de son aîné Jean-Marie Le Pen.

Pascal Sevran ne doit la fin de sa carrière télévisuelle qu’à sa propension à vexer et à ragoter en vain. De toute sa vie, il n’aura rendu que trois services à l’humanité : Epargner l’effort des employés des maisons de retraite pendant La Chance aux Chansons, écrire la chanson Il venait d’avoir 18 ans pour Dalida, et survivre assez longtemps pour rabattre son caquet avec élégance, en pleine émission, à Marc Olivier Fogiel.

Comme quoi, dans la médisance comme ailleurs, c’est l’expérience qui prime.

Un_Sith_et_son_apprenti

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