C'est le métier qui rentre

13 décembre 2006

C'est le métier qui rentre

Il semblerait que l'esprit de Red Jack, d'humeur badine, soit de nouveau tombé sur l'Angleterre : Un tueur en série de prostituées a fait cinq victimes à Ipswich. Forcé par ce macabre copycat, on se souvient de l'affaire de Jack l'éventreur, qui avait tué cinq femmes à Londres, et de l'autre assassin qui avait tué treize femmes dans le Yorkshire... Mais il y en a d'autres, en Angleterre, aux Etats-Unis et ailleurs.

Ce doit être très anglo-saxon de tuer les prostituées : C'est flegmatique et moral, comme comportement. En France, pays plus détaché de ces considérations, les assassins ne tuent pas souvent les prostituées mais les "honnêtes femmes", si l'on peut dire. Non que toutes les femmes soient malhonnêtes, mais beaucoup de prostituées font honneur à leur corporation : Moi je ne pourrais pas baiser avec des vieux pour de l'argent !

Et en fin de compte, tous les tueurs de prostituées ne sont pas des copycats de ce cher Jack, même si à chaque génération il est un auteur X ou Y pour dire qu'il a trouvé la solution et qu'il sait qui c'est (aucun n'a fait une enquête professionnelle et dépassionnée, leurs conclusions sont donc nulles... La dernière en date est la Cornwell, je crois. A leur décharge, les policiers de l'époque ont bâclé le truc aussi...).

C'est un fait avéré que chaque "homme de la nuit" a des raisons différentes d'assassiner ces pauvres gagneuses. On peut citer le classique "Elles sont impures" avec les diverses raisons personnelles et religieuses derrière, mais bon, quand même, le plus souvent il y a une raison pratique : Les putes, c'est disponible, et ça n'hésite pas à aller batifoler avec les gens louches dans les coins sombres.

Exploitées par un mac, chassées par les flics, dénigrées, pas de syndicats, et des risques sans aucune prime...

Dur métier, quand même !