Pavé de bonnes intentions...
Il faut sans tarder empêcher de nuire le comité qui attribue les prix Nobel de la paix : leur impéritie dans l’attribution du prix Nobel de la paix, supposé récompenser « la personnalité ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix », est criminelle.
Je rappelle qu’il s’agit d’un comité parlementaire qui ne peut se départir d’orientations politiques… Au contraire des institutions académiques suédoises, qui décernent les autres prix Nobel, lesquelles jugent de façon aussi impartiale que possible d’avancées scientifiques, le comité du Nobel de la paix s’est en effet planté en beauté… Notamment en décernant ce prix au dirigeant d’un pays en guerre.
Soit dit en passant, quelle idée de créer un tel prix, qui récompense par un peu plus d’un million d’euros des accomplissements parfaitement subjectifs, toujours éphémères, et ce au nom de l’inventeur des explosifs de type dynamite, le tout attribué par le gouvernement suédois, qui, entre 1930 et 1970, a mené une politique d’eugénisme par stérilisation de sa population !
Il est d’une inqualifiable incurie de n’avoir pas attribué ce prix, plutôt, un quelque dissident chinois emprisonné… Ou à un porte-parole des droits civiques dans un pays totalitaire… Ou à un médiateur pour la paix en Afrique… Ou à n’importe qui d’autre, n’importe qui dont la cause aurait eu bien besoin des 10 millions de couronnes suédoises qui vont avec le Nobel, au lieu de quelqu’un qui n’en a nul besoin !
Il est d’une terrible incompétence, aussi, d’avoir attribué ce prix à quelqu’un qui, sous les apparences excessives de ses bonnes intentions, n’a strictement rien fait pour la paix mondiale (ou même locale), et reste, au jour de l’attribution dudit prix, le dirigeant d’un peuple en guerre, belliciste et bien armé, qui s’arroge des prétentions que l’ONU et les instances internationales ont maintes fois jugé plus qu’arrogantes !
Oui, vraiment, quelle erreur d’avoir attribué le prix Nobel de la paix à Yasser Arafat, en 1994 !
Le comité s’était justifié, à l’époque, d’avoir récompensé ce terroriste avéré et chef d’un état voyou, en arguant que sa « main tendue » aux ministres d’Israël Yitzhak Rabin et Shimon Peres étaient encourageants pour la paix au Proche Orient, notamment par l’établissement d’un processus de paix. Nous savons aujourd’hui que « Processus de paix » n’est qu’un autre mot pour « guerre ouverte » et « attentats suicides ».
Mais nous le savions déjà à l’époque. L’encre était encore fraîche sur les accords de paix que les actes terroristes reprenaient, de même que les hostilités, tant de la part de Yasser Arafat que de Yitzakh Rabin et Shimon Peres, qui avaient reçu le prix conjointement avec lui. La mauvaise foi de tous ces gens et principalement d’Arafat, qui résulta dans l’échec total dudit processus de paix, n’a pas pour autant provoqué la révocation de ce prix Nobel.
Mais ce n’est pas une surprise… Après tout, le comité Nobel n’avait-il pas décerné le fameux Nobel de la Paix à ce danger public qu’était Andreï Sakharov, soi-disant pour sa campagne pour les droits de l’homme, en dépit du fait qu’il n’est autre que l’un des concepteurs de la bombe nucléaire soviétique, projet qui provoqua directement des années de guerre froide et de terreur mondiale ?
N’a-t-il pas, ce fameux comité, parmi tant de lauréats, élu Henry Kissinger, pour la paix qu’il fit au Viêt-Nam ? Rappelons à ceux fâchés avec l’Histoire du XXe siècle que ce conseiller à la maison blanche est l’un de ceux derrière le soutien américain à des dirigeants totalitaires de certains pays, notamment au Chili et en Argentine, et qu’il est sans doute derrière le bombardement secret du Cambodge !
On pourrait citer, parmi ceux qui ont reçu le prix Noble de la Paix et qui ne le méritaient pas, l’actuel Dalaï Lama, qui, bien qu’il prône la non-violence et appelle à a pitié pour le Tibet, n’est que le dirigeant d’une théocratie médiévale qui brime les femmes et les minorités, en même temps que le chef suprême d’une religion qui n’est pas moins responsable de fanatisme, d’attentats et de suicides que l’Islam ou le christianisme !
Ou même Al Gore et le GIEC, pour sa diffusion paranoïaque d’extrapolations sensationnalistes qui passent pour des « données scientifiques » sur un réchauffement climatique qui, si jamais il existe et n’est pas un phénomène naturel, ne sera même pas inquiétant avant un siècle, minimum… Poussant des millions de gens affolés à dépenser de l’argent en procédés « écolos » qui polluent toujours autant et n’économisent ni sous ni énergie !
Oui, décidément, le comité Nobel attribue parfois bien mal ses prix… Même s’il récompense quelquefois un bel effort, comme celui de la croix rouge (malgré sa corruption), de Nelson Mandela pour la fin de l’apartheid (malgré les problèmes évidents que pose la discrimination positive en Afrique du Sud actuellement, et les ghettos dans lesquels sont à présent enfermés les blancs…).
Ah, on m’annonce aussi qu’un certain Obama (Barack, de son prénom) a reçu le Nobel de la Paix.
Ce n’était donc pas une blague ! Tiens j’aurais cru… Pour quelle raison déjà ? Ah oui, il a fait ce que n’importe quel président sain d’esprit aurait fait après G. W. Bush : Le ménage.
Et il a fait plein de pub.
Ça alors. Un Nobel qui ne l’a pas mérité. Quelle surprise.