Berri-Berri.

Pape gâteux du cinéma français à défaut d’être papa gâteau, Claude Berri est mort. J’aimerais pouvoir dire que c’est vers la fin qu’il perdait la boule, mais il yoyotait largement de la touffe dés sa naissance : Avec lui s’éteint l’un des plus grands moteurs du cinéma de merde au monde ! Il n’a pas, à ma connaissance, réalisé ou produit un seul film qui ne soit masturbatoire, franchouillard, ou les deux à la fois.

Il a produit des bouses populistes comme Astérix ou Bienvenue chez les Chtis, fait travailler Christian « je fais de la crotte et j’aime ça » Clavier, réalisé des films sur son enfance, ses amis, ses parents, ses amours, son mariage, et jusqu’à ses problèmes d’érection… Que ça n’intéresse personne ? C’est pas grave, c’est du film français, c’est de l’Arrrt (en roulant les R), c’est fait pour !

Bref, Claude Berri, c’est de la merde, et c’est pas plus mal qu’il soit mort. J’en veux pour preuve les récompenses du genre sous-oscars (il en avait tout le tour du ventre), et les longs hommages que lui rendent les chaînes hertziennes, à l’instar de Raymond Barre, Carlos, Sœur Emmanuelle et autres importuns pathétiques qui sont venus nous emmerder une dernière fois sur le chemin du cimetière…

Alors que d’immenses artistes qui ont fait l’Histoire, comme Eartha Kitt, n’ont droit qu’à une simple mention.

Oh, mais je vous vois venir... Vous allez me dire "Oui, mais il a tout de même fait de grands films, et puis il a développé la culture Françaâââise..." Et là je réponds MON CUL ! Pendant qu'il maintenait le cinéma français dans l'indigence intello-populiste, le persuadant qu'il ne pouvait pas faire pareil que les américains en mieux, Hollywood faisait, et faisait bien...

Alien, Le Parrain, Une Saison Blanche et Sèche, Coups de Feu sur Broadway, cent autres films en or...

En résumé, ce monde de merde vient de devenir juste un tout petit peu mieux… Mais pas beaucoup.