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Côté Beurre
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15 novembre 2008

Ennemis publics (pour savoir qui sera le) n°1

29 novembre 2005, les affres de la pré-campagne électorale, et ce qu’on faisait à l’époque pour intéresser un peu les masses… C’est pareil aujourd’hui, on le voit avec les livres qui sortent à plein régime (politique) du genre pour untel, contre machin, tous avec truc, et moi c’est bidule, etc. A noter le commentaire désobligeant sur Monsieur N. (aujourd’hui à l’Elysée).

Je le déconsidérais à l’époque, mais je ne regrette absolument pas d’avoir voté pour lui, même si je ne l’apprécie pas plus qu’avant… Tous ceux qui apprécient son style et ses idées savent pourquoi… Mais comme il n’y en a plus beaucoup, je vais le rappeler : je suis de droite, c’est lui le plus crédible, et on ne peut pas dire qu’il ne fait rien, contrairement à d’autres… c’est tout.

Par ailleurs, alors que cette pantalonnade qu’est le Congrès de Reims fait rage, il est, je pense, très utile de voir ce qui se faisait en ce temps là, puisque nous sommes aujourd’hui, quatre ans avant l’échéance, à l’ouverture de la campagne présidentielle : c’est quatre ans à l’avance que Nicolas Sarkozy s’était placé, c’est aujourd’hui que se placent les prochains candidats dans les médias.

C'est Noël, enfin presque, et les blancs flocons reviennent, de même qu'en ce début de période de campagne sur le long terme, c'est le moment pour tout ceux qui n'étaient pas sur la scène politique d'essayer d'y grimper à toute force et par tous les moyens... Mini non-événement qui arrive à passer au JT, pavé dans la mare, petits détails qui rappellent le nom, tout est bon pour les cochons.

Ces efforts ne sont pas toujours spectaculaires : il ne s'agit pas de faire un coup d'éclat dont l'effet s'épuiserait trop tôt, mais simplement de se signaler à l'attention des futurs électeurs. Non, l'artillerie lourde n'est pas encore là, même si l'heure approche et que les soldats fourbissent leurs armes et leurs meilleurs argumentaires. Les centristes, par exemple, n'ont rien trouvé de mieux que de dire non en public à l'assemblée.

Ils l'ont fait de telle manière que l'on croit que c'est important alors qu'il s'agit d'un non de principe sur des détails, d'un non politique pour refuser d'être dans la coalition technocratique de l'UMP pour les présidentielles, et pour fonder sa propre coalition technocratique alors que la Nullité Syphilitique (ministre d'état) et notre premier ministre L'Oréal se tapent dessus. Tout ça c'est juste histoire de se différencier, sinon, même cravate, même droite...

Et bien entendu, à la suite de cela, on a entendu les pires propos démagogiques qui soient en provenance des centristes, mais aussi de tous les bords... "Nous avons toujours été là", "Nous devons proposer une alternative aux Français", "Nous ne sommes pas d'accord avec la façon de faire de cette droite et il est de notre devoir de le dire, tant pis si cela doit se faire dans l'opposition..." On l'a déjà entendu cent fois.

La gauche n'est pas en reste, puisqu'il semble qu'elle se réveille sous la forme non d'une gauche plurielle mais d'une gauche hétéroclite et multiple. François Hollande (l'autre tête de fromage) s'est fait réélire chef de son parti, seul candidat, tandis que d'autres essaient d'attirer à eux les militants qui n'entrent pas dans la désaffection la plus totale dans ce qui reste du parti rosâtre après quelques années de destruction.

Lionel Robert Jospin, le joyeux curé de Meudon, orchestre peut-être son retour en force, ou souhaite simplement apporter son soutien à quelqu'un en vue d'élections futures : Il vient juste de publier un livre étrange, "Le monde comme je le vois", qui n'est ni un recueil de pensées, ni une biographie, et qui se défend d'être un programme... Tout en ne se privant pas de "commentaires constructifs" sur la France !

Et puisqu'on parle de livres, Michel Rocard a fait paraître le sien, sobrement intitulé "Si la gauche savait", et co-écrit avec le confident de l'ancien Roi Soleil, François Mitterrand. C'est d'ailleurs de très bon ton de cracher sur Mitterrand en ce moment, ça permet à la gauche de se dire vraiment de gauche et à la droite de faire croire qu'elle n'a pas repris les magouilles que la gauche voulait pour elle.

Sachant que ce livre n'intéressera personne à part ceux qui s'intéressent à la politique, qu'on m'explique en quoi ce ne sont pas des livres politiques, comme le prétendent leurs auteurs. Quelle est cette hypocrisie ? S'ils avaient voulu écrire des livres pour une autre raison que soutenir quelqu'un, se soutenir eux-mêmes ou apporter leur grain de sel à la gestion de la France, ils auraient fait du néo-Harry Potter, c'est la mode.

"Non non, nous n'élaborons pas de programme, c'est prématuré, pour l'instant on n'en est pas là, l'avenir le dira, je ferai ce que réclament les militants, je n'y pense pas, pour l'instant je fais mon travail en collaboration avec les autres serviteurs de l'état, nous ne sommes pas ennemis même si nos opinions divergent, pas de polémique..." Ben voyons. Et la vessie de porc, là, c'est une lanterne ?

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