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Côté Beurre
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10 novembre 2008

Leçon de chose :

J’aime ce billet du 27 novembre 2005. Et, à titre personnel, j’ai effectivement une grosse veineuse.

L'une des choses qu'on apprend simplement en ayant un regard critique sur le discours des autres (à la télévision, dans les livres, ailleurs...) est que les mots sont importants. C'est ce que vous dira n'importe quel écrivain, journaliste, hôte d'accueil, psychiatre ou politicien.

Prenez le mot "pénis"... C'est un terme tellement médical qu'on dirait un petit truc racorni sous respirateur dans une clinique. "Bite", par contre, voilà un mot sympa ! "Bite"... ça vous prend sous la ceinture, c'est percutant, comme un flic qui défonce une porte et te pointe un gros magnum sous la gorge !

Ou "queue", moins épais mais beaucoup plus long : Une seule syllabe qui s'allonge sur quatre lettres à partir du Q, et qui force à avoir la bouche en cœur... Un mot tout en extension, qui désigne réellement une partie de soi, la partie d'un animal, un membre aussi utile qu'un bras ou qu'une tête.

"Braquemart", "Nœud", "Dard" et "Pine" sont des termes anciens qui désignent une arme, une épée, un instrument meurtrier, une pointe faite pour faire saigner... Croyant être plus virils en s'attachant à l'art de la guerre, un autre apanage masculin, on s'éloigne du véritable but : le plaisir.

"Membre", "chibre", "Vit", voilà des mots vieillots pour latinistes qui sous-entendent la chose comme des saintes Nitouche. "Zizi", ou pire, "zigounette", "quéquette", voilà des mots terrifiants qui féminisent, rapetissent, infantilisent, bordent le pénis dans son petit lit de poils pour mieux le couvrir de honte.

Mais "Zob"... Avec un Z majuscule, il le mérite. Trois lettres, dont la dernière de l'alphabet, d'une simplicité et d'une rudesse qui convient à l'érection archétypale. La seule, la vraie, la plus dure, la plus grosse, donc la plus irrésistible ! On peut, sans crainte d'être moins viril, lui ajouter un I, ou le changer en "Zboub" ou en "Zguègue".

Oui, s'il fallait une justification au terme "gros" dans "gros mot", c'est sans aucun doute dans le Zob qu'on la trouverait. Parce qu'il ne viendrait à l'idée de personne d'appeler Zob une petite bite, un zizi, une fine pine... Un Zob, c'est une belle queue, grosse sans honte ni orgueil : La meilleure, en toute simplicité.

Grosse_bitte

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