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Côté Beurre
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13 mars 2008

Piêtres nantis, munis si pâles...

Suite à un malencontreux cafouillage des incapables mongoliens qu’emploie mon provider Internet, vous n’aurez qu’aujourd’hui le plaisir de lire le billet que je destinais à vos augustes yeux le dimanche 9, premier tour des municipales…

Aujourd’hui, je suis allé accomplir ce qui passe pour mon devoir civique, c'est-à-dire choisir entre les quatre propositions clonées et les deux extrêmes étrangement similaires qui se proposaient de batailler ferme pour prendre mon arrondissement (oui, je suis parisien). Le résultat, comme mon vote, importe peu. Il y a vraiment des jours ou je regrette que le vote blanc ne soit pas comptabilisé comme tel…

Certes, la gestion locale veut ce genre de choses, mais tout de même… Seul le couillon du Front National a osé mentir en disant qu’il allait baisser les taxes, et refaire de notre communauté une « ville française » (quoi que ça puisse vouloir dire pour un arrondissement de Paris…), les autres n’ont fait que reprendre à leur compte les projets municipaux livrés ces prochaines années mais engagés de longue date…

Quant à la candidate de Lutte Ouvrière, son programme se résumait à « a caca Sarko », sans rien de concret. Ni d’original, d’ailleurs. Je sais à présent pourquoi cette élection est sous-médiatisée et passe après les présidentielles américaines (sans suspense, n’en déplaise aux journaleux) : personne n’a rien à dire ou à faire. Je connais une ville ou ils ont le « choix » entre trois versions de l’UMP, rien d’autre.

Et cependant, alors que je marchais tranquillement dans la rue, il m’est arrivé… Quoi ? Une aventure ? Bof.

Je tourne bêtement la tête, et là, voilà-t-y pas que je vois un petit enfant qui court droit devant lui (ou elle, je n’ai pas bien vu) vers l’autre côté de la rue. Il traverse, alors que ça n’était pas son tour mais celui des voitures. Il n’y avait bien une voiture, mais je ne l’ai vue qu’après coup : elle était loin, presque à l’arrêt. L’enfant à côté de moi, j’ai cherché le père du regard…

Je l’ai trouvé, marchant tranquillement vers nous de l’autre côté de la rue. Cependant, à peu près à son niveau, un troisième homme arrive et me regarde d’un sale œil… Et commence à me traiter de tous les noms… d’idiot, d’imbécile, d’égoïste, et même de raciste (bon, ça ne m’avait pas frappé, mais effectivement l’enfant était un peu noir)… pourquoi ? Parce que je ne me suis pas héroïquement jeté devant lui pour le sauver.

Je ne l’ai pas vu lever le petit doigt non plus. Personne, d’ailleurs. Il n’y avait pas lieu, et tout est allé trop vite.

Cela ne l’a pas empêché de se sauver, ce cuistre, en m’agonissant d’injures, n’osant même pas me le répéter en face, que moi, MOÂ, je suis raciste… Moi qui, faisant fi de l’apparence, n’aime rien tant que voir mes congénères de toutes les races, cultures, religions et affinités subir d’infinis supplices sur le même chevalet de torture égalitaire…

C’est une attitude intéressante que d’attaquer sans s’engager… et trop commune.

Je n’ai vu qu’un « troisième homme » aujourd’hui, il n’a rien tenté, et il n’était pas candidat aux municipales.

Parti_Blanc

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