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Côté Beurre
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26 novembre 2006

Sanisette et suffragette sont dans un bateau...

Hier soir, je suis allé faire campagne. Pas pour les présidentielles, mais pour le Grand Jeu de la Haine 2006. En effet, malgré l'autopromotion éhontée dans mon blog, malgré les nombreux commentaires de mes amis et la publicité qu'ils me font, le nombre de votants restait jusqu'à présent ridiculement bas. Je vous enjoins d'ailleurs de vous renseigner sur ce jeu fort amusant en cliquant sur le lien !

Rappelons que, déjà, pour que les gens votent à une élection aussi importante que les présidentielles, un élection qui va théoriquement décider de l'avenir de leur pays, décider du fait qu'ils pourraient demain être en guerre, subir une banqueroute ou vivre sous la plus ignoble des dictatures... Pour, donc, qu'ils votent à ce genre d'élections, il faut qu'ils aient été élevés dans les valeurs de la démocratie.

Vous comprenez, si avec une élection aussi primordiale, et tout en étant passés entre les mains des instructeurs civiques de la république (professeurs, parents, élus...), seule une faible moitié des français va voter, alors qu'en est-il de mon pauvre concours ? Moins attractif que la télé réalité, il n'arrive pas à sortir les internautes de leur apathie endémique. Je me suis donc tourné vers des méthodes plus autoritaires.

Je suis parti à une soirée entre amis, une soirée à laquelle j'étais sûr de voir des tas d'amis, de relations et de connaissances, avec un papier et un crayon. Autant dire avec ma bite et mon couteau, comme un mormon ou un militant au porte à porte, mais pour recueillir les suffrages pour tous les candidats. Et ça a marché, mais on peut regretter qu'il faille presque leur mettre le bulletin de vote à la main...

Et, comme un vrai militant, j'en ai bavé. D'abord, arrivé devant l'immeuble, je n'étais pas sûr de l'étage ou de la porte (ceci après avoir en vain cherché un interphone ou des noms sur les portes à tous les étages)... J'ai donc demandé au concierge (un vieil arabe charmant, dont le gâtisme n'épice que légèrement la conversation) qui m'a indiqué le mauvais étage. J'ai demandé à un voisin, qui m'a dit ne rien savoir.

Ah, l'anonymat des gens de Paris ! Vous pouvez habiter un immeuble pendant des années sans même savoir le nom de la personne qui couche à moins de deux mètres de chez-vous. Redescendu, je patiente en bas de l'immeuble en attendant d'autres invités, quand le concierge, qui raccompagnait sa fille à la porte (mais n'avait pas prévu de me revoir) s'excuse de m'avoir donné le mauvais étage...

Peu importe : Il m'a aussi indiqué la mauvaise porte, celle d'un voisin tout aussi au courant que le précédent. C'est en finissant par sonner à chacune des quatre portes du palier que j'ai finalement trouvé. Tout ça parce que je n'avais pas le numéro de téléphone de notre hôte et qu'elle n'avait pas pensé à indiquer son nom sur sa porte. Par la suite, j'ai été confronté au principal danger du porte à porte...

En effet, notre hôtesse avait en sa possession deux molosses sanguinaires... Presque. Disons deux rats surdimensionnés (des yorkshires) et jappant à tout va, qui, ne se sentant plus de joie, en ont profité pour uriner un peu partout dans l'appartement. Et elles pissent en courant en zigzag, ces petites saloperies. Mini-chien, micro-vessie, dispersion maximale. Quatre fois en une soirée, dont une SUR une invitée.

La maîtresse des chiens, qui n'y était pour rien, la pauvre (sauf si on considère qu'elle aurait dû shooter dans ses immondes bestiaux un peu plus souvent, ou les brûler au briquet, pour les empêcher de désobéir...), se confondait en excuses devant les arrosés, disant que, pourtant, elle venait de les sortir. Elle les a même sortis pendant la soirée, ce qui, en plus de laisser les gens en plan, n'a rien arrangé.

Nous étions donc confrontés aux joies de l'urine canine. Évidemment, j'ai moi-même marché deux fois dedans. Et j'étais en chaussettes, puisqu'on m'avait demandé de grimper quelque part pour accrocher quelque chose (ça ne vous intéresse pas, c'est trivial). Donc, toute la soirée, j'ai joué le rôle du pas doué de service, avec une chaussette et un pied nu, tandis que les autres avaient gardé leurs chaussures.

A part ces détails, c'était une soirée charmante en bonne compagnie. Si, si, je vous jure ! On a bien discuté, bien rigolé, et j'ai triomphé en remportant de haute lutte une dizaine de votes supplémentaires pour le Grand Jeu de la Haine 2006. Ce qui a plus que doublé le nombre de suffrages. Je ne vous cache pas que, ce blog étant pudiquement dit "confidentiel", ce très bon jeu est hélas méconnu de beaucoup.

Après vous avoir narré incontinent (c'est le cas de le dire) ces aventures rocambolesques, il ne me reste qu'à vous souhaiter bon vent, et surtout bon vote !

Yorkshire_terrier__la_b_te_immonde

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Commentaires
H
Pauvres york... Je suis sûr que si on te les mettait entre les mains, ils finiraient par être sacrifiés, ou se retrouveraient en haut du "jeu de la haine"...<br /> Allez, A+
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