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Côté Beurre
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25 octobre 2006

Enfants terribles

Les enfants sont étranges et paradoxaux. Nous avons tous été enfants et pourtant nous perdons (du moins la plupart d’entre nous) la faculté de les comprendre et de raisonner avec eux, à leur manière. Par exemple, ils remarquent chaque détail inhabituel. Ils sont plus physionomistes que nous, c’est scientifiquement prouvé… Mais je vous parle de quelque chose de plus en rapport avec le quotidien.

Un enfant remarquera un bouton léger mais disgracieux, et vous posera aussitôt la question « c’est quoi ? » à moins qu’il ne vous demande tout bêtement si vous avez la varicelle, la rougeole ou la peste bubonique (selon les enfants). Tout ça pour un bête furoncle. Quand une femme se maquille, surtout leur maman, il y a fort à parier qu’ils la comparent à un clown. Toujours cet art de l’exagération…

Mais eux, que font-ils ? Ils se cochonnent, ils malaxent de la boue avec joie, mangent des chosent trouvées sur le sol ou tombées par terre, jouent avec de vieux chewing-gums quand ils ne trouvent pas d’autres trucs gluants à tripatouiller, ils mangent la bouche ouverte et font des concours de crottes de nez. Et bien entendu, ils se vantent à chaque fois qu’ils ont une dent qui bouge. Ils la montrent à tout le monde, la font pivoter…

Les enfants sont sales. Surtout dans cette période caca-pipi que les savants nomment scatologique ou stade anal, ou je ne sais quoi (vous savez, comme l’humour de Scary Movie). Toujours est-il que la période, on la sent passer : fascinés par les divers orifices du corps humain et leurs fonctions respectives, ils en explorent, verbalement au moins, toutes les facettes, par de riantes comptines sur le caca, le cucu, comme ça pupue ou cocolle, le kiki, bref, toutes ces jolies syllabes doublées.

Et puis tout change. Ils font moins de remarque sur les boutons des gens parce qu’on leur a appris la politesse, et aussi parce qu’ils ont finalement eux-mêmes de l’acné plein la gueule, et c’est bien fait. Au moment où ils gagnent la pudeur de l’adolescent et comprennent enfin la signification physique de la fonction reproductrice, celle qui leur était alors celée par les convenances la physiologie, ils perdent le goût du caca-pipi. Normal, le sesexe, c’est beaucoup plus fufun.
Et une fois que tout ça s'est un peu tassé, la plupart des enfants apprennent que le caca-pipi, c'est exactement comme un pet : Si on sait que ça ne sera pas drôle, il faut se retenir. Mais comme disait Benjamin Franklin : "Pétez avec fierté !" Si vous devez péter en bonne compagnie, pétez; l'odeur et le bruit n'en seront que fugaces et parfois même un tantinet comique. Mais ne vous forcez pas, ou vous risquez de vous souiller de façon plus permanente...

Flatulence

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