Casino Royal

Ségolène royal vient d'avoir l'occasion, comme ses petits copains, de parler au journal sur TF1. Et elle a tout foiré. Enfin, je ne sais pas pour la majorité des français, mais moi j'ai trouvé ça risible. Ah la poilade ! On dirait George Bush au féminin. J'exagère, elle est à droite du socialisme mais elle n'est pas une fanatique religieuse... Non, je parlais de l'illettrisme galopant de cette pauvre fille.
Passons sur le fait qu'elle a une diction absolument pathétique, et qu'elle n'a presque rien dit depuis le début de la course aux présidentielles. Elle se sait très mauvaise dans les débats, et on note que moins elle en dit et plus elle monte dans les sondages : normal, si elle ne dit rien, elle laisse penser à tout le monde qu'elle est de leur côté. Et ses affaires personnelles lui font de la pub...
Admettons, pour entrer en politique, il faut savoir s'adresser au plus grand nombre... Il faut donc avoir un langage populaire, dans l'air du temps, et plein de petites phrases lapidaires. Nous sommes à l'ère des jingles et des slogans. Et nous avons vu avec Jacques Chirac que parler correctement français n'était plus obligatoire... Soit, un abracadabrantesque de temps en temps n'est pas si grave.
Mais enfin, là, c'était le jeu des circonlocutions. Passe encore qu'elle réponde à côté, tous les politiciens le font. Mais la voilà qui sort des phrases gigantesques qu'elle ne finit pas... Elle nous donne du "mettre debout" au lieu de "lever". Pire, au lieu de choisir clarifier, éclairer, démêler, reconstruire, ou une myriade d'autres synonymes, elle a préféré "rajouter de la cohérence". C'est vraiment un comble !
Je crois que le plus drôle, c'était son slogan de campagne, son leitmotiv, son petit dada personnel : la "Démocratie participative". Un autre mot pour dire qu'elle va gouverner par référendum, sans doute... Mais c'est aussi un pléonasme. En effet, qu'est-ce qu'une démocratie si elle n'est pas participative ? La participation est l'essence même d'une république, à plus forte raison d'une démocratie !
Ah lala. Enfin voilà. C'est tellement facile de descendre un homme politique, mais ça fait du bien... Et tant pis si c'est une femme.